Directeur marketing du groupe Léon de Bruxelles depuis 2 ans et demi, Fabrice Gaudriot nous parle des stratégies de communication déployées pour l’enseigne historique, mais aussi pour le récent concept plus « sur le pouce », Léon de B.
Propos recueillis par Anthony Thiriet
Anthony Thiriet : Est-ce judicieux, selon vous, de communiquer par l’humour ?
Fabrice Gaudriot : C’est ultra-intéressant quand ça fonctionne : ça permet de démultiplier les effets d’une campagne. Mais c’est aussi très risqué, l’humour étant quelque chose d’assez personnel. Il est plus facile de faire mal un marketing décalé, que de le faire bien. Or il ne faut pas se tromper sur une campagne de communication ou un changement de décor, qui engendrent de lourds investissements, surtout pour un réseau national. Communiquer par l’humour nécessite donc beaucoup de réflexion. Je pense aussi que toutes les marques ne s’y prêtent pas.
A.T. : En quoi Léon de Bruxelles peut-il se le permettre ?
F.G. : Le concept repose sur la simplicité et la détente associées à la Belgique. Ce pays évoque aussi naturellement l’humour, ce qui nous permet, peut-être plus facilement que d’autres, d’aller sur ce créneau. Je dirais aussi qu’en 
dehors de la nature du concept, la façon de communiquer suit des modes. Notre groupe s’était déjà lancé dans l’humour il y a une dizaine d’années, et nous revoici en 2016 avec une campagne qui fait sourire.
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